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Le capteur de rêve est un objet très important cher certaines tribus. Dont Apache, Cherokee, Natchez, sioux,les Iroquois,Les Sénécas, Ojibwas etc… et bien d’autres. Il semblerait que le capteur de rêves trouve son origine chez les indiens  Chippewa ou  Ojibway . De nombreuses légendes amérindiennes existent sur les capteurs de rêves. Selon la culture amérindienne le rêve est le véhicule qui permet l’échange entre les hommes et le grand esprit.  

 

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Composé d’un anneau, bien qu’ils soient généralement de forme ronde (pour représenter le soleil), certaines nations Amérindiennes les fabriquaient en forme de « goutte ».  Cette forme se retrouve notamment chez les Iroquois, généralement en saule, et d’un filet lâche tressés d’une toile en fibre d’ortie ou en tendon d’animal (cerf, bison..) qu’on teignait ensuite en rouge à l’aide de l’écorce de pruniers sauvages.. Les décorations qui le composent sont différentes pour chaque capteur de rêves. Selon la croyance , le capteur de rêve est censé empêcher les cauchemars d’envahir le sommeil de son détenteur pour garder que les beaux rêves ou les belles images de la nuit. Au matin, les mauvais rêves et mauvais esprits ou images sont retenues dans la toile et détruits au levé du jour pas les rayons du soleil qui les brûle et les beaux rêves, eux passent par le trou du milieu de la toile pour se propager et garder une harmonie dans la vie de son détenteur.  Cher les indiens des plaines ils s’accrochaient au dessus du couchage et dans le vide ( accoler à rien).

 

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*Voici donc quelques légendes du capteur de rêves:

*C’est l’histoire de Asibikaashi (l’ araignée) qui aida Wanabozhoo à ramener Güzis (le Soleil) à son peuple. Asibikaashi construisait sa toile chaque nuit avant l’aube de façon à pouvoir capturer les premiers rayons du soleil. Si vous êtes debout à l’aube, regardez sa toile et vous verrez les rayons du soleil scintillant sur la rosée du matin. Asibikaashi prenait aussi soin des enfants des hommes, tissant sa toile pour les protéger des mauvais rêves comme elle le fait encore aujourd’hui. Quand le peuple Ojibway se dispersera, Asibikaashi eut beaucoup de mal à tisser sa toile au-dessus de tous les berceaux, alors mères, soeurs et grands-mères apprirent elles aussi à tisser des toiles magiques pour protéger leurs enfants.. Elles confectionnèrent les cerceaux avec des baguettes de saule rouge et utilisèrent du tendon de cerf pour tisser la toile. Les capteurs de rêves avaient toujours une forme ronde qui représentait Güzis, le soleil. Sa toile pouvait retenir les cauchemars (ou bawedjigewin) ne laissant passer que les rêves. Vous remarquerez qu’il y a un petit trou au centre de la toile car c’est par là que les bons rêves passent.

Les cauchemars quant à eux restent accrochés à la toile et disparaissent avec les premiers rayons du soleil. Les capteurs de rêves avaient alors 8 points de contact avec le cerceau en référence aux 8 pattes de l’araignée. Traditionnellement aussi, on place une petite plume pour que celle-ci bouge dans l’air. Un bébé qui peut observer la danse de cette plume apprendra ainsi les mouvements de l’air.
Si jamais vous rencontrez Asibikaashi, l’araignée, n’en ayez pas peur, au contraire protégez et respectez ce petit insecte.

 

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*Aux temps anciens, les animaux parlaient aux hommes.
Une vieille grand mère vivait dans son tipi et entretenait de bonnes relations avec Iktomi, une araignée qui avait élu domicile en haut du tipi, et construit une immense toile.
Et à chaque fois que des enfants venaient rendre visite à la grand mère celle-ci devait leur interdire de toucher à la toile d’Iktomi car c’était la maison de l’araignée.
Un jour, Iktomi devait quitter le tipi, et elle s’adressa à la grand mère, la remercia d’avoir protégé sa maison aussi longtemps et lui dit :
« Pour te remercier je vais te faire cadeau de ma toile, qui va t’aider à piéger les mauvais rêves. Ils seront attrapés au centre de ma toile et brûlés aux rayons du soleil.
Ajoutes des plumes, symboles des oiseaux qui lient le monde des hommes et le monde des esprits, et les bons rêves redescendront par les plumes pour aider le rêveur ».

 

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*D’après cette légende, un grand sorcier, par un soir de pleine lune, quitta son village pour se diriger vers le territoire des grands esprits. Il partit donc, d’abort en canot, remonta la rivière, puis à pied, remonta le ruisseau jusqu’à sa source. Près de la source se trouvait un grand arbres beaucoup plus grand que tous les autres arbres de la forêt: c’était l’arbre aux souhaits.

Il entendit alors une voix qui l’appelait, venant du haut de l’arbre. Il grimpa aux branches jusqu’au faîte de l’arbre. Il trouva une grande araignée installée dans les plus hautes branches de l’arbre. Elle lui demanda de prendre une des branches de l’arbre, d’en faire un cerceau et de l’attacher avec ses cheveux. L’araignée monta sur la branche en cerceau et commença à y tisser sa toile.

Le jour arrivait, elle ne prit aucune pause et continuait à tisser sa toile. Lorsque sa toile fut terminée, l’araignée dit au sorcier que sa vie n’était pas terminée, qu’il devait retourner à son village avec le premier capteur de rêve, et qu’il servirait à protéger son village et son territoire. Elle lui dit aussi que les rêves et les songes sont des massages que nous envoient les esprits, bons et mauvais.

Pendant la nuit, les bons rêves passent jusqu’à nous en passant par le trou au centre de la toile afin d’influancer la vie du dormeur, lui apportant la chance, le boneur et l’harmonie tout au long de sa vie. Les mauvais rêves, eux, sont retenus pendant toute la nuit dans la toile. Aux premières lueurs du jour, ils fondent comme neige au printemps, glissent le long es plumes et n’affectent pas notre vie.

 

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*Il y a de cela très longtemps, bien avant l’arrivée des homme blanc, par une nuit sans lune, le vieux chef Lakota partit de son village pour se rendre sur la plus haute montagne du territoire de sa tribu. Arrivé au sommet, il installa son campement, fit un feu et se mit à chanter pour appeler ses ancêtres.

Il eut alors une vision, celle d’Iktomi, un de ses ancêtres, un grand sorcier. Iktomi commença alors à lui parler. Tout en parlant dans le langage sacré des anciens, Iktomi prit une longue branche trés souple, lui donna la forme d’un cerceau et l’attacha avec du crin de cheval.

Iktomi commença alors à se transformer et prit la forme d’une araignée. Le vieux chef Lakota continuait à lui parler, et Iktomi continuait à répondre à ses questions. Le vieux chef regarda Iktomi et l’araignée commença à tisser sa toile. Iktomi expliquaque la toile représente tous les cycles de notre vie. Nous commençons notre vie enfant, expliqua-t-il, devenons adolesent , puis adulte pour devenir une personne âgée et prendre soin à notre tour de nos enfants afin de compléter le cycle.

Iktomi, tout en continuant à tisser sa toile, dit qu’à chaque seconde de notre vie, des forces, parfois bonne  parfois mauvaises, nous attirent. Si tu écoutes les bonnes forces, dit-il, elle t’attireront dans la bonnr derection, mais, si tu écoutes les mauvaises elles t’attireront dans la mauvaise direction, pourront te faire du mal ou t’inciter à faire le mal. Donc, ces forces peuvent soit t’aider, soit te nuire dans ta recherche de l’harmonie avec la nature.

Lorsque Iktomi eut fini de parler, il reprit sa forme humaine et donna la toile au Lakota. Elle formait un cercle parfait avec un trou dans e centre.
Il lui dit alors: "Utilise cette toile afin d’aider ton peuple à atteindre son but, à faire le bien, à avoir des idées et à aller au bout de leurs rêves et de leur vision. Si tu crois au grand esprit, la toile va retenir tes bonnes idées et va laisser passer les mauvaises par le trou du centre.

A son retour, le vieux chef raconta sa vision à son peuple et depuis ce temps, la légende s’est répendue et on retrouve un capteur de rêve au-dessus du lit de nombreux amérindiens, retenant les bons songes et laissant passer les mauvais afin qu’ils ne fassent plus partie de leur vie. On dit même que cette légende vient de tellement loin qu’elle est présente aussi dans d’autres pays, adaptée sous d’autres formes, et quelle permettrait de faire la distinction entre le bien et le mal, comme un ange gardien qui nous protège.

 

 

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La fabrication:

 

Instructions :
1- Entoure l’anneau avec la laine en laissant un bout d’environ 20 cm. (Figure a)
2- Quand tu as fait le tour, fais un noeud, puis un autre núud plus loin pour faire une boucle pour suspendre ton capteur de rêve. (Figure b)
3- Enfile une aiguille et fait un noeud avec le fil près du núud d’attache. Enfile une perle. À environ 4 cm, fais une demi-clé autour de l’anneau. (Figure c)
4- Enfile une autre perle et continue ainsi tout le tour en laissant chaque fois un intervalle d’environ 4 cm. (Figure d) Enroule le fil autour de l’anneau à la fin du tour.
5- Avec ton aiguille, repasse dans chacune des perles. (Figure e)
6- Puis repasse encore une fois dans la première perle. (Figure f)

 

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7- Enfile une perle et fais une demi-clé au milieu du fil tendu entre la 2e et la 3e perle (figure g).
8- Continue tout le tour de la même façon et repasse dans la première perle de ce tour (figure h).
9- Repasse ton fil dans toutes les perles et termine le tour en repassant dans la première perle de ce tour (figure i).
10- Refais les étapes de 7 à 9 autant de fois que nécessaire.
11- Quand le trou est rendu petit, continue avec le fil seulement, sans mettre de perles. Fais un núud solide et coupe le reste du fil (Fig. j).
12- Pour décorer ton capteur de rêve, coupe des fils d’environ 15-20 cm. Plie ce fil en deux, fais une tête d’alouette autour de l’anneau ou à l’intérieur du tissage. À chaque bout du fil, enfile des perles et fais un noeud. Coince des plumes dans la perle (Figure k).

 

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Les deux miens

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